Rencontre avec Hugo Badia, fondateur de Vélo Vintage
Dans le cadre de notre évènement Vélo, le futur du rétropédalage du 20 au 24 juillet, Ground Control accueille une exposition de vélos vintage allant des années 50 au début des années 90. Derrière cette exposition ce sont des années de fouille et de réparation pour trouver et redonner vie à des vélos d’une autre époque. Rencontre avec Hugo Badia, un chineur passionné à l’origine de cette exposition, qui tient depuis 2008 une boutique à Paris dans le 18ème qui s’appelle tout simplement Vélo Vintage.
Comment en es-tu arrivé à chiner des vélos vintage aux quatre coins de la France ?
L’intérêt pour les objets bien fabriqués, qu’on peut entretenir, réparer et faire évoluer. Que ce soit les vélos, le mobiliers ou même les vêtements, je m’intéresse à ces productions qui étaient faites pour durer. D’un autre côté, j’étais étudiant à Paris avec le besoin de me déplacer librement sans contraintes d’horaires de métro ou du coût d’un taxi pour les retours de soirées ! Du coup, le vélo c’était le moyen de locomotion parfait : fiable, peu onéreux et au look stylé. Voilà d’où je tire mon amour pour les vélos vintage.
Quelle est la trouvaille dont tu es le plus fier ?
Le vélo dont je tire la plus grande fierté n’est pas le plus rare ou le plus « collectionnable ». Ni même celui qui coûte le plus cher. Il s’agit d’un mbk formula one, un hybride entre un bmx et un vélo de course. Un type de vélo qui a été un four commercial qui est du coup assez rare mais surtout au look atypique.
Comment as-tu sélectionné les vélos que tu vas exposer à Ground Control ?
J’essaye de proposer une offre assez large pour satisfaire les femmes comme les hommes, les partisans du confort mais aussi ceux de la performance. Des vélos plus discets mais aussi flashy des années 90.
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