« L’esprit punk, ça n’existe plus ! » « Le rap, c’était mieux avant ! »
« 25 euros pour une teuf techno, on est loin des free-parties ! »

On pourrait continuer longtemps comme ça.
Alors oui, c’est vrai, les contre-cultures ont bien changé. 

Les Sex Pistols sont devenus un formidable outil marketing, les hippies se sont embourgeoisés, le skate est devenu un style vestimentaire, le rap le fer de lance du business de l’industrie musicale et le voguing la nouvelle mode dans les soirées hypes de la capitale. 

Mais finalement, les contre-cultures ne sont-elles pas condamnées à devenir des cultures mainstream, et entrer dans la danse des logiques purement commerciales ? 

Bien qu’elles y perdent parfois leur authenticité, les contre-cultures d’hier ont façonné notre monde d’aujourd’hui. En se positionnant volontairement à la marge, elles ont inspiré leurs contemporains et encouragé les générations suivantes à cultiver un regard critique à l’égard de nos sociétés. Prônant des valeurs de changement, de liberté et d’indépendance, ces mouvements contre-culturels nous rappellent sans cesse que d’autres manières de vivre et penser sont possibles. Mais les contre-cultures ne se limitent pas qu’à des valeurs et engagements partagés. Ce sont aussi une multitude d’expressions artistiques : mode, musique, danse, arts plastiques… 

Et à Ground Control, on s’est donné un trimestre, de début février à fin avril, pour tenter de les déchiffrer sous toutes leurs facettes, ces contre-cultures – si tant est que cela soit possible. 

Avec au programme des concerts, témoignages, projections, expositions, des dj sets, de la fête et plein d’autres surprises ! Les incontournables mouvements hippie, punk et hip-hop seront abordés, mais aussi les free-parties, la culture skate et la scène ballroom.  Et finalement, on se posera à chaque fois la question : ces contre-cultures sont-elles vraiment mortes ? Sont-elles solubles dans leur époque ou portent-elles les germes des suivantes ? La relève est-elle déjà en marche ? 

Alors pour les indociles d’hier et d’aujourd’hui, ou les simples curieux·ses, bienvenue à Underground Control !