AU PROGRAMME
Le tourisme est un outil politique, duquel se dégage indéniablement certains bénéfices : il fait tourner l’économie, crée des emplois, propulse des Etats sur la scène internationale du soft power, on dit qu’il ouvre les esprits et qu’il permet une ouverture à l’autre. Mais dans ce procès fictif, le tourisme sera l’accusé : accusé de participer au ravage de l’environnement et de la biodiversité, accusé de précariser et de n’être bénéfique qu’à quelques-uns, accusé de déformer et commercialiser la culture de l’autre pour son plaisir à soi.
Ce procès fictif met en scène un affrontement entre partisans et détracteurs du tourisme. Les uns le défendront aveuglément ou essayeront de le sauver, tandis que les autres pointeront du doigts tous ses effets délétères, au cœur d’un débat qui s’annonce aussi actuel qu’essentiel.
Le procès fictif suit une structure rigoureuse où l’accusation expose ses griefs, immédiatement contrés par la défense, dans un face-à-face argumenté. Après s’être centré sur 4 grandes thématiques principales, le procès se clôturera en apportant sa réponse à la question centrale : le tourisme peut-il et doit-il être sauvé ?