Et si nous trouvions une solution pour les réfugié·e·s climatiques ? Si ces hommes et ces femmes avaient le droit de se déplacer dans de nouvelles zones habitables ? Si nous arrêtions de regarder les migrant·e·s comme une crise à régler mais plutôt comme une transformation structurelle ?

Hervé Kempf reçoit dans ce nouvel épisode du podcast Les Reporterriens, Odile Ghermani référente Migrant à la Ligue des droits de l’Homme et François Gemenne, chercheur en sciences politiques à l’université de Liège, expert et pionnier en recherche sur les migrations climatiques.

La question de la migration liée au réchauffement climatique nous incite avant tout à réfléchir sur notre existence et notre identité collective : que ferions-nous à la place de ces femmes et ces hommes obligé·e·s de fuir leurs terres sans possibilité de retour ?

L’injustice est que ces populations qui migrent ne sont pas responsables de l’augmentation des gaz à effets de serre… Et pourtant, elles sont les premières touchées par le réchauffement climatique. C’est le cas du Bengladesh où la moitié de la population sera sous les eaux dans les prochaines années ou de certains pays d’Afrique fortement dépendants d’une agriculture de subsistance. 

Ces migrations climatiques restent un luxe accessible qu’aux plus privilégié·e·s, certain·e·s pourront changer d’habitations mais la plupart seront contraint·e·s de rester…