Des éclats
Une performance électrique et sensorielle par Hervé Biroloni et la compagnie Distorsion
Les Éclats, c’est un organisme sonore et visuel qui prend vie sous vos yeux. Une performance immersive où l’énergie électrique devient matière, rythme, lumière. Pensée comme une métaphore du fonctionnement du cerveau et de la conscience, la pièce met en scène un champ vibrant de bobines Tesla, résonnant comme un réseau de neurones.
Sur scène, tout est impulsion : les sons éclatent, se rétractent, les lumières jaillissent, les fréquences s’entrechoquent. À la manière d’un organisme vivant, cette composition évolue, se complexifie, se ramifie, dans une esthétique brute et organique. L’électricité devient langage, matière sensible, spectacle.
Ce que vous voyez : un système en mouvement.
Ce que vous ressentez : un courant traversant.
La compagnie Distorsion
Fondée en 2013 par Hervé Birolini, la compagnie Distorsion est née du besoin de créer un espace libre et protéiforme, dédié à la recherche artistique autour du son, de l’espace et du geste.
Distorsion porte des projets à la lisière des genres : entre installation électroacoustique, théâtre sonore, scénographie lumineuse, exploration algorithmique ou écriture radiophonique. Chaque œuvre explore les interactions entre corps, perception, mémoire et environnement technique.
La compagnie travaille souvent en résidence (Société des arts technologiques de Montréal, Cité musicale-Metz, Césaré, GRM, La Muse en Circuit…), en lien étroit avec des centres de création musicale et des scènes nationales. Elle collabore régulièrement avec des artistes issus de la danse, des arts numériques et de la recherche technologique.
Avec Les Éclats, Distorsion poursuit un cycle de création sur l’énergie électrique, en mettant cette fois le corps humain au cœur du dispositif : un territoire vibrant, traversé d’ondes et de flux, où l’électrique devient poésie scénique.
Quand ?
samedi 7 juin
20h-23h30
Où ?
Charolais Club
Horaire Ground Control
Ground Control ferme aux horaires habituels pour la nuit blanche, soit 01h00.

Hervé Birolini
Hervé Birolini étudie à Metz au CERM, en classe d’ électroacoustique de 1990 à 1993. Après un DESS en audiovisuel et 8 ans au GRM (Groupe de Recherches Musicales de l’Institut National de l’Audiovisuel) dans l’équipe « concert », période
pendant laquelle il mène en parallèle ses propres recherches, il devient compositeur indépendant. Dès lors il explore tous les domaines du sonore, de la pièce de concert à l’installation, de la performance électroacoustique à la musique de scène ou de film, de l’art radiophonique à la musique mixte. D’essence électronique, sa musique s’élabore à partir de matériaux réels, concerts ou instrumentaux, mais aussi à partir d’objets sonores produits par une lutherie informatique, personnalisée et en perpétuelle réinvention. Cette technologie présente dans ses œuvres est à la fois un outil et une façon d’interroger la production contemporaine du sensible. Son goût pour le spectacle vivant le mène à produire des pièces musicales qui engagent aussi l’espace, le corps, le geste et la scénographie.
La Nuit Blanche se tiendra dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 juin 2025.
Une nuit d’expériences culturelles à vivre aux quatre coins de la capitale, avec des installations et événements artistiques proposés dans les musées, lieux culturels et espaces publics.
Depuis 2002, Paris célèbre l’art contemporain le temps d’une nuit où les œuvres fleurissent dans l’espace urbain. De 19h à 6h du matin, près d’un million de visiteurs — Parisiens, habitants du Grand Paris, touristes — se pressent dans les rues pour découvrir des créations artistiques à ciel ouvert.
Entre installations flottantes sur la Seine, performances lyriques, danses burlesques ou projections monumentales, la Nuit Blanche est une invitation à déambuler autrement dans Paris, porté·e par la magie de la création contemporaine.